Imprimante 3D : un escroc arrêté pour avoir créé de faux distributeurs

Un homme a été interpellé après avoir détourné les données bancaires de centaines de personnes grâce à de fausses façades de DAB conçues à l'imprimante 3D.

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Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © AFP

Temps de lecture : 1 min

Escroquerie aux distributeurs avec... une imprimante 3D. Le Parisien révèle vendredi que la police judiciaire de Montpellier a arrêté à Marseille un homme d'une trentaine d'années pour avoir fabriqué de fausses façades de distributeurs automatiques de billets (DAB) grâce à une imprimante 3D. Son escroquerie lui aurait rapporté plus de 30 000 euros selon le quotidien.

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Si les escroqueries aux fausses façades de DAB ne sont pas nouvelles, la technologie utilisée cette fois-ci interpelle. Le suspect présumé, qui a reconnu son implication lors de sa garde à vue selon Le Parisien, apposait sur de vrais DAB de Nîmes et de Saint-Ambroix les façades conçues grâce à sa technologie de pointe.

Il cachait derrière les nouvelles façades un lecteur de carte lui permettant d'enregistrer les données bancaires des personnes retirant de l'argent, avant de les détourner pour effectuer des retraits de liquide à l'étranger, notamment au Cambodge et en Tunisie.

L'enquête ouverte en septembre 2013

Le Parisien indique que les policiers ont trouvé lors de l'interpellation "deux ordinateurs, plusieurs appareils miniaturisés permettant de capter les données d'une carte bancaire", mais aussi "une imprimante 3D et une fausse façade de DAB". L'enquête menant à l'interpellation du fraudeur âgé de 34 ans, par ailleurs déjà connu des services de police pour des faits d'escroqueries, a été ouverte au mois de septembre 2013 après que la Caisse d'épargne s'est rendu compte de l'imposture.

Une petite erreur aura toutefois mené à l'interpellation du suspect présumé, qui a par ailleurs fait preuve d'ingéniosité lors de la conception "quelque peu différente" des façades que la police "a l'habitude de saisir". Les policiers ont en effet retrouvé sa trace après qu'il a testé l'efficacité du système avec une carte à son nom.

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Commentaires (7)

  • maximilien

    Avec ses radars s'adonne aux joies du racket sur nos cartes bleues. Et is paraît que c'est légal !

  • sergio46

    Notre ministre incompétente (pléonasme ? ) va s'empresser de le libérer pour ne pas dégrader ses statistiques sur la récidive (calculées sur les 13% seulement de délits résolus !).

  • marina11

    Faux distributeur ? Les habitants, la municipalité, la police n'ont rien vu... ? C'est louche non ?