Système dopage G+
Pantone sur 205 D

Le générateur de vapeur instantanné Ver 2.0:

Schéma de principe:
Nous sommes allé au bout du concept "serpentin" qui fonctionnait mal et il nous a fallut revoir complètement la géométrie de l'échangeur du GV.
Après lecture des commentaires sur le forum, et de longues cogitations, nous avons aboutit à un nouveau dessin :




On remarque sur cette vue éclatée que l'échangeur en serpentin à été remplacé par un échangeur tubulaire de 16 cm de long, constitué d'un tube cuivre intérieur de diamètre 20/22 mm, et d'un tube extérieur de 24/26 mm. Cet assemblage forme une chambre annulaire étanche, de 2 mm d'épaisseur, dans laquelle l'eau peut se réchauffer sans problème, avec une surface d'échange, par les deux faces, de 16 x Pi x (2,6cm + 2 cm) = 231 cm², et un volume de 4 x Pi x (2,4² - 2,2²) = 11,56 cm3 .
Cela permet de se faire un idée de la quantité d'eau qui va être chauffée à la fois (quelques dizaines de mm3 ), et donc de la vitesse de montée en température, forcément très rapide - c'est le but !

Voici un plan vite fait, qui permet de mieux comprendre ce nouveau dessin :



Ce nouveau dessin permet de simplifier encore les choses, car le tube de sortie, de diamètre 10/12, laisse passer la vapeur vers le réacteur, et fait en même temps office de retour condensat, comme nous l'avait suggéré Laurent.
Donc, au niveau du boitier mélangeur du réacteur, nous n'utilisons plus que le raccord inférieur, ex retour condensat, qui devient le raccord d'arrivée vapeur plus retour condensat. L'ancien raccord d'arrivée vapeur est quand à à lui bouché...

Commentaire au 191106 :
Ces dimensions ont été prise empiriquement, mais en pratique, la mesure de la plage de température nous a permis de constater qu'il était trop efficace (il peut monter en crête jusqu'aux alentours de 130°C).
La réalisation sur la Merco à Didier nous a permis de déterminer qu'il devrait mieux faire 80 mm de long, en tubes de 20/22 et 16/18 mm.(voir ici pour les calculs)
En dehors de ces considérations, la fabrication ne change pas .


Passons aux photos de la réalisation de ce GVI version 2.0

En premier lieu, l'ensemble terminé, l'échangeur tubulaire brasé sur le couvercle, raccords posés :




Le même, sous un angle qui permet de mieux voir la réalisation :



Maintenant, la préparation de la lumière dans le tuyau d'échappement, que nous avons pratiquée un peu plus loin que la version précédente :



Le GVI en place, prêt à souder :



Didier s'est défoncé au poste à arc :



Et voilà le tube d'échappement reposé :


La cuve à niveau constant, soigneusement alignée au dessous du réacteur, et donnant une ligne de niveau qui permet de baigner juste le bas du GVI, pour une inertie thermique optimale, et la garantie que l'eau liquide ne puisse remonter au réacteur :



La nourrice de sortie du GVI est reliée à l'entrée vapeur du réacteur par un durit de diamètre intérieur 12, au milieu duquel a été placée la sonde de température vapeur. J'ai ainsi une fiabilité accrue concernant cette mesure, car le caoutchouc est moins bon conducteur de la chaleur que le cuivre, et je suis plus sûr de ne mesurer QUE la vapeur ...

Et concernant le résultat de ce nouveau dessin, c'est un véritable succès !  La montée aux alentours des 90/100°C se fait en une dizaine de secondes, départ moteur froid, si j'attaque directement une côte. J'ai par ailleurs pu vérifier que ce montage suit particulièrement bien les variations de fonctionnement du moteur, en observant attentivement les températures gaz d'échappement en sortie du réacteur versus la température de la vapeur. Dès qu'on fait "tirer", la température monte très rapidement, et dès qu'on relâche, elle suit de même, quasi instantannément.
L'objectif de réactivité est donc atteint, j'ai maintenant la certitude de générer de la vapeur "à la demande", et même en roulant à vitesse modérée (en ville par exemple...)
Dans le pire des cas (longue descente, feu rouge, bouchon...)  la température va aller autour des 50/60°C (ce qui produit déjà de la vapeur) et en roulage en plaine autour de 90/100km/h en cinquième, j'obtiens une température qui se stabilise autour des 90/95°C.
L'ensemble de ces performances, aucun bulleur ne peut les réaliser !

Pour les premières perf, avec ce nouveau montage, c'est ici :

Retour à l'acceuil
Vous trouverez les plans du réacteur ici,
les modifications de la ligne d'échappement ici,
des photos de la pose (aïe ! ya pas beaucoup de place dans une 205 ! ) ici,
et la page des résultats ici...

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