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Une fois de plus, le gouvernement renonce à modifier la fiscalité du diesel, contrairement aux incantations répétées des différentes acteurs du secteur. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré jeudi qu'il n'était "pas favorable" à l'alignement des taxes appliquées au gasoil et à l'essence, plaidant pour un "dispositif judicieux" permettant de préserver la compétitivité des entreprises. "La question du transport sur l'impact environnemental est majeur. C'est pourquoi, avec" la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, "nous aurons à regarder tout le dispositif", a indiqué M. Cuvillier sur RMC. Mais "je ne suis pas favorable à des alignements", a-t-il ajouté.
Un débat enterré
Une position qui semble mettre fin au début de réflexion sur l'alignement de la fiscalité entre le gazole et l'essence qui avait pourtant été évoqué par le rapport Gallois (lire notre article) lors du débat sur la transition énergétique . Le débat est donc, une fois de plus escamoté et ne pourra pas réellement remettre en cause la suprématie constestée du diesel, source de pollution dangeureuse et avérée (lire notre article).
Selon lui, une taxe unique aux deux types de carburant n'est pas souhaitable au vu des situations "différentes" : "le gasoil touche essentiellement des professionnels, les professionnels de la route, qu'ils soient taxis, qu'ils soient routiers, et je n'oublie pas les pêcheurs, le transport maritime". "Il y a là une question de compétitivité", a-t-il relevé, plaidant pour un "traitement au cas par cas. (...) En tout cas, (il ne faut pas) fragiliser des professions de transport qui sont aujourd'hui dans des situations très tendues". Il faut un dispositif "judicieux", a-t-il souligné.
Les beaux reportages sur les risques du diesel qui commençaient à être
diffusés sur les média TV (est'il nécessaire d'ajouter officiels) sont remis
au placard.
J'espère que ce gouvernement assumera sa responsabilité lorsque ses dirigeants dans quelques années auront à répondre de leurs choix politiques pris en toute connaissance de cause face à des associations de victimes qui ne manqueront pas de se constituer (je suis fréquemment moi-même sous cortisone à cause des particules des diesels). Ils ne pourront pas dire qu'il ne savaient pas !
Pourquoi, y aurait-il encore eu un de ces merveilleux zozos qui font les paons autour du roi soleil qui avait eu la mirifique idée de passer les taxes de 80 à 90% sur les carburants, c'est étonnant mais au point où ils en sont ; plus rien ne peut surprendre ; ce sera pour la prochaine fois !