Par SudOuest.fr
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L'attaque terroriste a fait 12 victimes, dont les dessinateurs Charb et Cabu. Les assaillants étaient armés "d'une kalachnikov et d'un lance-roquette". François Hollande évoque un "attentat terroriste"

D es individus cagoulés ont tiré des coups de feu à l'intérieur du siège de l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo, à Paris. Cette attaque a fait au moins 12 morts dont deux policiers, les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous, et Wolinski, l'économiste Bernard Maris.

Les deux individus sont en fuite. Au moment de l'attaque, ils auraient crié "nous avons vengé le prophète !".

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1h52 : Notre direct est terminé. Rendez-vous dès demain sur SudOuest.fr pour suivre les derniers avancements de l'enquête.

1h42 : D'après une source proche du dossier, concernant les opérations à Reims , il s'agissait plus de " perquisitions et de vérifications " de lieux rattachés aux suspects, que d'une opération visant à des interpellations.

1h25 : Les douze victimes de l'attaque sont identifiées : onze hommes et une femme. Outre les dessinateurs Wolinski, Cabu, Charb et Tignous, ont perdu la vie : Bernard Maris, Honoré, Michel Renaud, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Frédéric Boisseau, agent d'entretien et Elsa Cayat.

1h13 : Avant l'opération menée à Reims mercredi soir, les policiers ont mené des perquisitions à Strasbourg et dans plusieurs villes de la région parisienne . Ces opérations n'avaient donné lieu à aucune interpellation en fin de soirée, selon des sources policières.

1 heures : A Charleville-Mézières, une vingtaine de voitures banalisées transportant des hommes en cagoule, certains avec l'écusson du GIPN sur leur blouson, ont pénétré dans le parking du commissariat central entre minuit et 1h15, selon un photographe de l'AFP sur place.

Et regagnent leur fourgon pic.twitter.com/oZ97IjnFgM
Les policiers sortent de l'immeuble pic.twitter.com/FqOApHFx1r

23h30 : Une opération de police d'envergure était en cours à Reims vers 23h. Les policiers "vont partir en opération. Ou, prévenus par la presse et les réseaux sociaux, ils (les suspects) sont partis, ou ça va rafaler", a déclaré un officier du Raid.

23h04 : Jeudi à 9h30, le président François Hollande recevra son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Cette rencontre aura lieu à l'Elysée. Un contact est également prévu avec deux autres anciens présidents : Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac. Une information délivrée par Europe 1 .

22h50 : La journée de demain, jeudi 8 janvier, est décrétée jour de deuil national. Il s'agit d'une décision très rare, prise seulement pour la cinquième fois sous la Ve République .

22h12 : Découvrez la une de votre journal, demain jeudi 8 janvier. Un grand "NON" à la violence.

21h54 : Une pétition a été lancée ce mercredi soir, elle appelle à rester "unis pour nos libertés". Plus de 80 000 personnes l'on déjà signée.

21h38 : La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem a confirmé via son compte Twitter qu'une minute de silence serait respectée demain jeudi à midi dans tous les établissements scolaires. François Hollande avait invité un peu plus tôt l'ensemble de la population à respecter ce moment de recueillement.

21h25 : Le troisième suspect recherché, âgé de 18 ans, était selon Metronews inscrit en Terminale S en 2014 dans un lycée de Charleville-Mézieres dans l'académie de Reims (Champagne-Ardennes). Le quotidien régional L'Union annonçait un peu plus tôt dans la soirée que des perquisitions étaient menées à Reims.

21h03 : Selon Le Point ,

la police cherche à retrouver deux suspects franco-algériens "issus de Pantin, et revenus de Syrie cet été". L'hebdomadaire indique que ces deux hommes ont 32 et 34 ans. Un troisième homme serait recherché, il s'agirait d'un SDF né en 1996. Le Point ajoute que "L'un des deux suspects a été jugé en 2008 dans le cadre du démantèlement de la filière irakienne dite du "19ème arrondissement" de Paris." Cette organisation aurait tenté entre 2003 et 2005 d'envoyer des jeunes en Irak pour y combattre. Le Monde confirme que trois suspects ont été identifiés.

20h40 : Les manifestations de soutien à Charlie Hebdo se sont succédé dans toute la France. Plus de 100 000 personnes auraient défilé, un calcul effectué grâce aux décomptes de la police.

20h20 : LE POINT SUR L'ENQUÊTE

- les assaillants, au moins au nombre de deux, sont toujours en fuite. Les enquêteurs recherchent une clio grise immatriculée à Paris, à bord de laquelle ils auraient pris la fuite.

- en région parisienne, deux appartements, dont un qui aurait pu servir de planque, ont été fouillés. Les policiers n'ont procédé à aucune interpellation, selon LeParisien .

- des perquisitions sont en cours à Reims selon le quotidien régional L'Union . Un des individus serait Rémois.

- selon le procureur, les assaillants tiraient "en rafales" en criant "Allah Akbar". D'après des témoins, ils cherchaient plus particulièrement à viser Charb, le directeur de la publication.

- l'attaque a fait 12 morts, onze hommes et une femme : un policier en intervention ; un policier qui était en charge d'assurer la protection de Charb, Franck, 49 ans, marié et deux enfants ; huit journalistes/dessinateurs : Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré, Bernard Maris et le correcteur Moustafa ; la personne à l'accueil de l'établissement ; un invité : Michel Renaud, venu rendre des dessins à Cabu.

20h13 : François Hollande annonce une journée de deuil national jeudi. Voici la vidéo de son intervention.

20h04 : Selon le quotidien régional L'Union , un des individus pourrait être originaire de Reims. " Des perquisitions seraient en cours à Reims".

19h58 : Selon L'Obs , l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) a été prié de faire remonter en urgence une liste de profils connus de braqueurs de fourgons blindés ayant des accointances avec les milieux islamistes. Le mode opératoire de l'attaque et l'organisation minutieuse de leur fuite par les criminels présentent en effet des similitudes troublantes avec les pratiques de braqueurs chevronnés.

19h53 : Voici la vidéo de l'intervention du procureur de Paris.

19h50 : Depuis 12h30, près de 650 000 Tweets de soutien #JeSuisCharlie ont été publiés, selon Twitter France.

19h45 : Google a changé sa page d'accueil en signe de solidarité avec les victime de l'attentat à Charlie Hebdo.

19h31 : Dans le Sud-Ouest, la mobilisation se poursuit. Ici à La Rochelle et Angoulême.

19h30 : Il n'y a pas qu'en France que des rassemblements ont lieu. Il y en a aussi à Londres, Berlin et Amsterdam.

19h20 : La police scientifique est toujours mobilisée dans les locaux de Charlie Hebdo.

19h18 : Selon un journaliste du Monde, le dessinateur Honoré et le correcteur Moustapha, qui venait d'obtenir la nationalité française, font partie des personnes tuées.

19h11 : Le policier chargé de veiller sur le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Charb et qui fait partie des victimes s'appelait Franck, rapporte France 3 Haute Normandie . Il avait 49 ans et était père de deux enfants.

19h08 : Selon Le Parisien , deux appartements auraient été fouillés par les enquêteurs : un immeuble situé avenue Jean-Lolive à Pantin (Seine-Saint-Denis) qui aurait pu être une planque pour les terroristes et un logement, situé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Les policiers n'ont procédé à aucune interpellation.

19h01 : Bordeaux, Bayonne, Périgueux, Agen : le Sud-Ouest s'est largement mobilisé. A lire ici . À Toulouse, environ 10.000 personnes se sont réunies selon la police.

18h54 : Le directeur du FBI, James Comey, a déclaré que ses services coopéraient avec la police française pour tenter de retrouver et traduire en justice les auteurs de l'attaque.

18h51 : P lus de 10 000 personnes se sont réunies à Lyon en hommage aux victimes.

18h49 : Une nouvelle réunion de crise est convoquée jeudi à 8h30 à l'Élysée autour de François Hollande.

18h43 : Après le choc, l'hommage des dessinateurs . Ici le dessin de Duverdier, dessinateur basque, qui a bien connu Tignous/

18h34 : Comme à Bordeaux , ils seraient au moins 5 000 à s'être réunis à Paris selon la police.

Dans les autres villes du Sud-Ouest, la mobilisation est forte également.

18h27 : Parmi les 12 victimes figurent : 1 personne tuée à l'accueil, 8 journalistes, 1 invité, 1 policier qui assurait la protection de Charb, 1 policier en intervention.

18h20. LE POINT SUR L'ENQUÊTE (mis à jour avec les déclarations du procureur)

Ils sont au moins deux à être impliqués dans ce massacre, selon le procureur de Paris. Quelques heures plus tôt, le ministre de l'Intérieur évoquait "trois criminels".

Equipés d'armes de guerre, kalachnikov et lance-roquette, les assaillants se seraient d'abord trompés d'adresse , entrant au numéro 6, avant de rejoindre le siège de Charlie Hebdo au numéro 10. Une journaliste de Sky News affirme que les individus avaient appelé des victimes par leur prénom. Ils "cherchaient Charb précisément", témoigne un proche d'une victime. Selon une source proche de l'enquête à Libération , les assaillants demandaient : "Où est Charb ? Il est où Charb ?". "Ils l’ont tué puis ont arrosé tout le monde".

Au moment de l'attaque, les assaillants criaient : "Allah akbar" (Dieu est grand) et "affirmaient vouloir venger le prophète".

D'après la dessinatrice Coco, témoin de l'attaque, "ils parlaient parfaitement le français" et "se revendiquaient d’Al Qaïda".

Les terroristes sont en fuite. Ils auraient abandonné leur véhicule dans le 19e arrondissement (l'attaque s'est déroulée dans le 11e). Selon le procureur de Paris, ils ont ensuite braqué un automobiliste, à bord d'une Renault Clio . Selon Le Figaro , cette Renault Clio serait de couleur grise et immatriculée à Paris.

L'attaque a fait 12 morts et 11 blessés dont 4 grave.

18h05 : Il n'y a pas qu'à Bordeaux que la foule s'est déplacée en masse. A Nantes et Toulouse également. Tous les mouvements prévus dans la région sont à retrouver ici.

17h58 : Selon plusieurs sources, les assaillants visaient particulièrement Charb. Selon une source proche de l'enquête à Libération , les individus l'auraient cherché dans la salle, en disant : "Où est Charb ? Il est où Charb ?". " Ils l’ont tué puis ont arrosé tout le monde" .

17h48 : Antonio Fischetti, journaliste à Charlie Hebdo, se confie à Libération. Il indique que depuis peu "la vigilance s'était relâchée".

Les menaces contre Charlie étaient récurrentes, continuelles, habituelles. Il n’y en avait pas particulièrement plus ces derniers temps, mais la vigilance s’était relâchée. Après l’incendie qui avait détruit nos locaux en 2011, il y a eu pendant longtemps une voiture de police en bas du journal. D’abord tout le temps, puis pendant la réunion de rédaction, le mercredi matin. Mais depuis quelque temps, un mois ou deux, il n’y en avait plus. Ils ont dû le repérer. Ils ont vraiment attendu le bon moment" .

17h42 : Selon nos journalistes sur place, plus de 4.000 personnes se sont déplacées à Bordeaux pour exprimer leur solidarité.

17h36 : La traque continue pour retrouver les trois "criminels" impliqués dans cet attentat, selon les mots du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "Selon une source informée, les forces de l'ordre seraient notamment sur les traces d'une Renault Clio grise immatriculée à Paris dans laquelle se trouvait le trio avant que la police ne perde leur trace à hauteur de la rue de Meaux, dans le XIXe arrondissement", indique LeFigaro.fr.

Nous sommes face à des tueurs, des illuminés qui n'ont rien à perdre et qui peuvent repasser à l'action pour mourir en martyr

17h30 : Pour retrouver tous les éléments sur cet attentat : retrouvez notre point sur l'enquête sur cet article.

17h20 : A Bordeaux , le rassemblement en solidarité avec Charlie Hebdo a débuté. Une foule immense s'est déplacée place Pey-Berland .

Tous les mouvements prévus dans la région sont à retrouver ici.

17h10 : Le procureur de Paris François Moulins s'exprimera à partir de 17h45.

17h06 : Mise des drapeaux en berne à l"Elysée ainsi que dans les principaux centres du pouvoir exécutif et législatif, comme Matignon, l'Assemblée nationale et le Sénat.

16h57 : " Particulièrement horrifiés " par l'attaque, des syndicats policiers demandent à être reçus par le ministre de l'Intérieur. "Face à cet acte de barbarie", Alliance Police nationale, Synergie Officiers et le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) "exigent que tous les moyens soient mis en oeuvre pour identifier et interpeller ces criminels et que la justice agisse sans clémence face à une telle lâcheté ".

16h49 : Selon LePoint, "l'un des deux policiers abattus faisait partie du service de protection du rédacteur en chef de l'hebdo. Le second était rattaché au commissariat du 11e arrondissement. L'un des deux policiers assassiné, âgé de 42 ans, se prénommait Ahmed."

16h40 : Wolinski, tué ce mercredi dans l'attaque, était marié avec Maryse Bachéres, originaire de Buzet-sud-Baïse (Lot-et-Garonne).

16h38 : Selon l'Express , la police serait venue chercher Michel Houellebecq chez lui pour le mettre en sécurité . L'écrivain qui sort son roman ce mercredi est en Une du dernier Charlie Hebdo.

16h35 : Venu rendre des dessins à Cabu, selon La Montagne , Michel Renaud, président fondateur du Rendez-vous du carnet de voyage, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), fait partie des 12 victimes.

16h25 : les associations anti-racisme condamnent cet attentat et appellent à ne pas faire d'amalgame. Ainsi, notamment, pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, "ceux qui commettent ce genre de meurtres sont des gens qui espèrent justement qu'il y aura des amalgames , que cela montera les gens les uns contre les autres, et ce serait leur faire un très beau cadeau que de rentrer dans leur jeu".

16h19 : Différents rassemblements sont organisés dans la région. Retrouvez ici les horaires et les lieux des mouvements de soutien.

16h18 : Par la voix de son directeur de la publication, notre journal a souhaité témoigner de son soutien à l'équipe de Charlie Hebdo :

Devant l'effroi suscité par l'attentat dont a été victime notre confrère Charlie Hebdo, le journal Sud Ouest, sa rédaction et tous ses personnels expriment leur indignation, témoignent de leur soutien à l'équipe de Charlie Hebdo et adressent aux familles des victimes leurs condoléances attristées.
Héritiers des Lumières, nos confrères viennent de mourir pour défendre une idée simple et non-négociable, celle de la liberté d'expression fondement de notre bien le plus précieux aujourd'hui : la démocratie.
Seule une presse libre peut la garantir.

16h16 : Le mode opératoire des tueurs, leur calme, leur détermination et leur efficacité, est la marque d'hommes ayant subi un entraînement poussé, de type militaire, selon des sources policières. Selon un autre policier, ancien de la Police judiciaire, "le plus frappant, c'est leur sang-froid. Ils ont été entraînés en Syrie, en Irak ou ailleurs, peut-être même en France, mais ce qui est sûr c'est qu'ils ont été entraînés ".

16h12 : "On assassine des clowns". Le Dacquois Marc Large, dont les dessins sont notamment publiés toutes les semaines dans "Sud Ouest", a réagi. Ses premières pensées vont à "Tignous, notre ami". "On a tant ri, avec lui à Labouheyre (où se tient tous les ans un festival de dessin de presse) et Satiradax. C'est dingue. Sa femme, ses gosses, j'ai pas de mot ."

16h03 : Selon le dernier bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, douze personnes ont été tuées, 8 sont blessées, dont quatre en "urgence absolue".

15h59 : Le groupe Radio France confirme le décès de l'économiste et chroniqueur de France Inter, Bernard Maris.

15h39 : Tout est mis en oeuvre pour "neutraliser le plus rapidement possible les trois criminels qui ont été à l'origine de cet acte barbare", a déclaré Bernard Cazeneuve, qui n'a pas apporté de précisions sur le rôle des différentes personnes impliquées.

15h29 : Selon une proche de victime, qui témoigne à une journaliste de l'Obs , "les terroristes cherchaient Charb précisément".

15h28 : Nombreuses réactions à Bordeaux, où un rassemblement est organisé à 17 heures , place Pey-Berland.

15h25 : Selon l'ESj Lille, qui présente ses condoléances aux familles, Didier Vasseur, alias Tronchet, ne fait pas partie des personnes tuées.

15h18 : Les criminels, toujours en fuite, sont au nombre de trois , selon Bernard Cazeneuve.

15h16 : Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. Un numéro vert (08.05.02.17.17) a "été mis à disposition" et "activé" afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat.

15h15 : Ce que l'on sait de l'attentat.

15h10 : Selon plusieurs médias l'économiste Bernard Maris, autre pilier de la rédaction de Charlie Hebdo, serait également mort.

15h05. Yves Cresson : Nous venons de retrouver une douille dans nos bureaux #CharlieHebdo

14h58 : "Les tireurs "étaient tous deux cagoulés, chacun armé d'une kalachnikov", mais il n'avaient "pas de lance-roquette", selon une source policière. Les deux hommes sont toujours en fuite.

14h56 : L'Elysée a tweeté une photo de la réunion interministérielle de crise.

14h54. Notre agence de Bayonne avait rencontré le dessinateur Tignours en octobre dernier. Selon plusieurs médias, il a été tué dans l'attaque. Il expliquait comment la vision qu'il avait de son métier avait changé depuis l'affaire des caricatures de Mahomet. A retrouver ici .

14h51 : Les sorties scolaires dans les académies de Paris, Créteil et Versailles et les activités en dehors des établissements sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. Une mesure qui fait suite à la décision du Premier ministre de relever le plan Vigipirate au niveau "alerte attentat" en Ile-de-France.

14h50 : Les secours sont toujours à pied d'oeuvre après l'attentat à Charlie Hebdo.

14h45 : Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme, estime sur France Info qu'"on est sur une opération lourde, préparée, planifiée , une planification qui a certainement pris plusieurs semaines."

14h20 : Début de la réunions de crise à l'Elysée autour de autour de François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls. Sont présents : Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) ainsi que les responsables des principaux services de police et de gendarmerie participaient à cette réunion.

14h17 : Un policier du syndicat Alliance a témoigné à Sud Ouest :

Je n’ai jamais vu une scène aussi horrible. C’est un acte de guerre. On savait que des armes circulaient. Mais je n’ai jamais des tirs avec des armes de premières catégories et à bout portant. J’en ai pleuré.

14h16 : Charb était sous surveillance constante. Le policier chargé de sa sécurité figure parmi les victimes.

14h15 : Au total, près de 3 000 policiers sont actuellement mobilisés, selon une source proche de l'enquête.

14h05 : La dessinatrice "Coco", qui travaille pour Charlie Hebdo, a été témoin de l'attaque. "J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu . Ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquaient d’Al Qaïda ", a-t-elle expliqué à l'Humanité .

13h59 : Selon un journaliste du Monde , la voiture des tireurs a été retrouvée à Pantin, en région parisienne. Un journaliste de France 2 a quant à lui publié une photo de la première voiture dont se sont servis les assaillants.

13h53 : Selon Richard Malka, l'avocat du journal satirique, il y avait des menaces constantes depuis la publication des caricatures de Mahomet" en novembre 2011. "On imaginait le pire et le ministère de l'Intérieur avait évalué les menaces à un tel niveau qu'ils étaient sous protection constante mais ça n'a pas suffi". "Je suis effondré, anéanti, j'ai des amis qui sont blessés ou qui ne sont plus."

13h48 . Hélas, suite à cet attentat, le dessin de Charb, qui serait décédé dans l'attaque, circule sur les réseaux sociaux :

13h45 . Suite à cet attentat, les sorties scolaires et activités hors des établissements ont été stoppées.

13h40 : Selon plusieurs médias (Le Point, Le Parisien, Le Figaro), les dessinateurs Charb et Cabu sont décédés. Selon Le Figaro.fr , Tignous, et Wolinski figurent également parmi les victimes de la tuerie.

13h38 : Un témoin de l'attaque a filmé la scène où l'on peut distinguer les terroristes.

13h32 : selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, "tous les blessés n'ont pas encore été évacués" du siège du journal.

13h31 . Au moment de l'attaque, les agresseurs ont crié "nous avons vengé le prophète !", selon des témoins cités par une source policière. Sur une vidéo de l'attaque, filmée par un homme réfugié sur un toit et mise en ligne par le site francetvinfo, on entend un homme crier "Allah akbar" entre plusieurs coups de feu.

13h30 : L'attaque a eu lieu au moment de la conférence de rédaction hebdomadaire de Charlie Hebdo, à laquelle participent tous les journalistes de la rédaction, rapporte francetv info , citant une source interne au journal.

13h28. Félix, un voisin, du siège de Charlie Hebdo témoigne à Sud Ouest :

Ils étaient habillés de noir avec un bonnet ou une cagoule, ils étaient de dos, ils n’étaient pas tournés vers nous. Mais quand j’ai vu ce qu’il se passait, je me suis tout de suite barricadé chez moi. Une patrouille de policiers nous a dit de rentrer chez nous. On a entendu la fusillade s’éloigner et on a compris qu’elle continuait boulevard Richard Le Noir. On a tout de suite fait le rapprochement avec le siège de Charlie Hebdo.

13h24 . Selon LePoint , les dessinateurs Charb et Cabu sont décédés.

13h22. selon des témoins cités par la police, les agresseurs ont crié "nous avons vengé le prophète !"

13h18 . Malheureusement, le bilan s'alourdit encore . Le parquet annonce 12 morts.

13h18 : L'imam de Drancy est sur place : "On est tous contre ces barbares, nous en sommes les 1ères victimes. On pleure avec vous."

13h15 : Selon un dernier bilan, il y aurait une vingtaine de blessés.

13h13 : L'émotion suscitée par l'attentat à Charlie Hebdo fait le tour de la presse internationale : notamment en Allemagne , en Grande-Bretagne , en Espagne .

13h11 : Selon le directeur de Reporters sans frontières cité par un journaliste du Monde , "les assaillants se sont trompés de porte. Ils sont entrés par le No 6 avant d'entrer au No 10"

13h08 : Selon le média anglais Sky News, les individus auraient appelés des victimes par leur prénom.

13h07 : La voiture des individus est en cours d'inspection.

13h05 : Selon LeFigaro et LeMonde , le dessinateur Charb serait grièvement blessé . "Le dessinateur Riss serait également blessé, mais dans un état moins préoccupant que Charb", selon LeMonde.

13h03 : Témoignage de Martin Boudit, journaliste de Premières Lignes, dans les mêmes locaux que Charlie Hebdo.

12h56 : Le Premier ministre britannique David Cameron dénonce l'attaque "révoltante" contre les locaux de Charlie Hebdo.

12h54 : François Hollande est sur place. Le Président parle d'un "attentat terroriste".

Plusieurs attentats terroristes avaient été déjoués ces dernières semaines. Nous sommes un pays menacé. C'est un attentat terroriste, il n'y a pas de doute

12h52 : La vidéo fait froid dans le dos. On y entend les coups de feu, des cris. Les images ont été tournées par un journaliste au moment de l'attaque.

12h50 : L'image des tireurs répliquant et prenant pour cible la police.

12h49 : Le Monde a fermé sa grille d'entrée. Le plan Vigipirate a éré relevé au niveau "alerte attentats" en Ile de France

12h45 : Des policiers font partie des victimes.

12h44 : Une réunion ministérielle est prévue à 14 heures, avec François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication).

12h43 : Suivez les événements en direct et en vidéo.

12h41 : Des journalistes témoignent.

12h40 : Le plan Vigipirate relevé au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, dans toute l'Ile de France", annonce Matingon

12h33 : Le bilan s'alourdit. Selon une source proche de l'enquête, l'attaque a fait au moins 11 morts dont 2 policiers.

12h30 : Un journaliste de l'hebdomadaire témoigne sur France Info :

12h26 : Hollande se rend sur place, une réunion ministérielle est prévue à 14 heures, selon l'Elysée.

12h24 : L'attaque a fait dix morts annonce le parquet de Paris.

12h23 : Alors que la police annonce au moins un mort, selon I-Télé, il y aurait 10 morts. Europe 1 annonce la mort de 8 personnes et 7 blessés.

12h18 : la police annonce au moins un mort dans l'attaque.

12h14 : "six blessés très graves", un policier atteint, annonce la mairie de Paris.

12h10 : "vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre", a expliqué une source proche du dossier. En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton.

12h10 : Une voiture de police a été prise pour cible par les tireurs au cours de leur fuite.

12h10 : 20minutes a contacté un salarié de l'hebdomadaire : "C'est un véritable massacre. Il y a des morts!", a-t-il indiqué.

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11h47 : Les salariés se seraient réfugiés sur le toit, selon Martin Boudot.