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Covid-19 : le syndrome de l’anus sans repos, un nouveau symptôme du virus ?

Un nouveau symptôme de l'infection par le coronavirus SARS-CoV-2 vient peut-être d'être découvert : le syndrome de l'anus sans repos est comparable au syndrome des jambes sans repos.
Covid-19 : le syndrome de l’anus sans repos, un nouveau symptôme du virus ?

On le sait : le coronavirus SARS-CoV-2 peut nuire à de nombreuses fonctions de l’organisme. Si on commence à bien connaître ses conséquences respiratoires, il peut aussi avoir un impact sur le pénis (avec une baisse de la fertilité masculine, une atteinte testiculaire…), sur les yeux (avec un risque accru de conjonctivite et de rétinopathie) ou encore sur la peau (on pense au fameux « orteils bleus« ).

Un nouveau symptôme de l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 vient peut-être d’être découvert : il s’agit du syndrome de l’anus sans repos.

Le coronavirus SARS-CoV-2 atteint aussi la sphère neurologique

Le syndrome de l’anus sans repos a été repéré pour la première fois fin septembre 2021 chez un patient japonais : âgé de 77 ans, celui-ci a été hospitalisé une vingtaine de jours à cause du Covid-19 avant de rentrer chez lui. Il a alors développé une gène anale et des douleurs anales : ces symptômes désagréables avaient tendance à s’aggraver en fin de journée et à s’atténuer avec l’exercice physique.

Un article paru dans la revue spécialisée BMC Infectious Diseases fait un parallèle entre le syndrome de l’anus sans repos et une autre pathologie beaucoup plus connue : le syndrome des jambes sans repos (SJSR). « Ce cas remplissait 4 caractéristiques essentielles du SJSR, l’envie de bouger, s’aggravant avec le repos, s’améliorant avec l’exercice et s’aggravant le soir » détaillent les auteurs qui ont publié leurs conclusions ce 23 septembre 2021.

Ils ajoutent que le syndrome de l’anus sans repos constitue une nouvelle preuve que le coronavirus SARS-CoV-2 est capable de se propager dans la sphère neurologique. Le patient japonais, quant à lui, a été traité à l’aide d’un médicament anxiolytique (clonazépam) qui a permis un soulagement des symptômes anaux.

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